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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 08:25

 

 

Dans un article du 30 juillet, publié sur un blog distribué par Mediapart, Hedy Belhassine fait l’éloge de François Hollande , pour qui la démocratie est islamocompatible. C’est ce projet, en incubation lente - ou Taqqyia-, du renversement des apports de la civilisation occidentale, qu’on aurait voulu assassiner en Tunisie !

Problème : il est vraiment dommage que les Tunisiens du camp démocratique, d’expérience, pensent exactement le contraire de Hollande, lorsqu’ils exigent la révocation de l’actuel gouvernement tunisien, trusté par les hommes de main de Rached Gannouchi !

La meilleure preuve fournie par ce montage insidieux, serait l’utilisation, non pas une fois, mais au moins deux, avec Toulouse, de menaces intérieures ou extérieures françaises, - des ressortissants français d’origine algérienne et tunisienne "manipulés" par une mystérieuse main étrangère, pour commettre ces crimes, à seule fin de... "ternir l’image de la France"... et desIslamistes - que combat la France au Mali-, par la même occasion !

Ces malheureux tunisiens, qui ne pensent pas, comme F. Hollande que la démocratie soit soluble dans l’Islamisme.

Rached Gannouchi s’est empressé de qualifier le dernier élu du peuple assassiné, Mohammed Brahmi, de "martyr".

Cet article, comme nous l’allons voir, a tout d’une opération de blanchiment pro-islamiste, dans la lignée de cette précipitation à "montrer patte blanche", chez Ennahda.

Selon Hedy Benhassine, c’est bien un Français, né à Paris, Boubaker Ben Habib El Hakim, qui a assassiné la démocratie islamisée, en éliminant deux opposants laïcs au régime actuel, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.

Le Ministre de l’Intérieur tunisien, Lofti Ben Jeddou, confirme bien l’existence d’une "blacklist" de personnalités et d’intellectuels menacés de mort.

Mais, c’est le rapprochement avec le profil de Mohamed Merah qui permet au blogueur médiapartiste de faire d’une pierre deux coups pour lapider, avec conviction et entrain, un "complot étranger", dans les deux cas et, à mots couverts, de blacklister, à son tour, les comploteurs, au premier rang desquels, les Sionistes, cela va de soi.

Bouclage policier à Toulouse, 22 mars 2012.

El Hakim n’a jamais vécu en Tunisie, où il a été touriste, tout comme Merah traversant bien des pays arabo-musulmans, avant de revenir accomplir ses crimes, au pays. Ni l’un ni l’autre ne sont vraiment concernés par l’avenir de ces pays, ils sont juste "frère de haine", sans véritable "cause ni religion" (donc de mauvais Musulmans nés en France). El Hakim a tué en plein Ramadan, ce qui prouve bien que c’est un "mutant monstrueux de la République", qui a, sans doute, dégénéré au contact des moeurs viciées de la Doulce France !

C’est bien connu, lorsqu’un parcours part en vrille, dans un couple, ce n’est plus "mon" fils, mais celui de ma conjointe !

Mais, alors ? Qui a donc appris à ces incultes à tuer au 9 mm, des enfants et des leaders politiques ? Paumés, ils deviennent, ipso facto, de "bons clients pour les services". Ils sont fichés et les anciens renseignements du temps de Ben Ali, font de la sécurité tunisienne un véritable "Big Brother" quasi-imparable. El Hakim, entre deux crimes, n’a pas pu, impunément, se balader dans le pays, sans que cela se sache et qu’un des nombreux "Cousins" de la Police n’ait de révélations croustillantes à transmettre à ses officiers-traitants.

Mieux, Tunis est devenu l’équivalent de Casablanca, durant la Seconde Guerre Mondiale : un nid d’espions et de comploteurs.

Belhassine énumère, alors la longue liste des suspects légitimes, si on veut mettre les terroristes islamistes au vert, à l’abri du soupçon !

1) Les Américains veulent venger l’Ambassadeur Chris Stevens, lynché et piétiné à Benghazi, en Libye, le pays voisin. Ils ont des milliers de contacts.

2) Les Saoudiens ont accueilli Ben Ali et sont, peut-être, prêts à permettre à ses fans au pays, de reprendre le contrôle.

3) L’Italie a toujours eu des intérêts en Tunisie.

4) Les Algériens partagent leurs frontières Est et ont un vieux compte à régler avec"l’Islamocompatibilité" à la François Hollande, depuis la guerre civile avec le FIS et le GIA.

5) La Grande-Bretagne a hébergé Gannouchi et Ennahda au Londonistan, durant des lustres et veut un "retour sur investissement".

Mais, mais, mais... un chapitre spécifique est réservé aux très spéciaux agents Israéliens, maîtres de l’art, dans ce genre d’affaires ! Or, le rédacteur de ce billet trouve que les pays arabes et la Tunisie, pris dans la tourmente du "Printemps", oublient même d’accuser Israël de tous les crimes. La "théorie du complot sioniste" serait-elle une valeur en chute libre ? Ce serait bien la preuve que le secret, au sujet des "commanditaires des meurtres d’El Hakim, -et par la même occasion, ceux de Merah- a été bien gardé. Qu’à cela ne tienne !

Oublieux des attentats de Djerba, commis par al Qaeda, ou des visites du Hamas à leurs frères d’Ennahda, l’auteur prétend que les Israéliens "se sentent chez eux en Tunisie".

Les Tunisiens auraient la "mémoire courte" et ne se rappelleraient plus l’élimination du n°2 de l’OLP, Abu Jihad ou l’attaque contre la maison de Yasser Arafat, sur leur sol.

Oui, mais, l’ingénieux complotiste de Médiapart néglige un fait considérable : l’OLP et Israël étaient en guerre ouverte, le groupe terroriste palestinien massacrant des otages (Münich) et faisant sauter des avions, des synagogues (Copernic), restaurants (Goldenberg) sur toute la planète. Et notamment en France.

Or, "Tel Aviv" (dixit -et pourquoi pas Jérusalem ?) voit d’un mauvais oeil cette instabilité de Printemps et comme un danger imminent le projet de Pax Islamica, selon François Hollande.

Il s’agit, pour les Israéliens, d’une "menace à combattre par tous les moyens". On ne rechignerait pas à l’embauche d’un ou deux tueurs jihadistes : Mohammed Merah ou/et El Hakim, pour punir les pays "mous", comme la France.

De dernier cité sur lequel on insiste lourdement, quant aux "mobiles -évidents- du crime", Israël remporte donc la palme du complot, en étant, de toutes les façons, le "Service-Action" des plus méchants, parmi les Occidentaux.

Les Hébreux auraient donc tout intérêt à déstabiliser un pays conquis par la confrérie... Et si ce n’est eux, c’est donc un de leurs frères, Saoudiens occidentalisés à coups de pétrodollars, Américains, à la gâchette facile du temps des "extrajudiciary renditions", des kidnappings de membres d’Al Qaeda.

François Hollande est, alors, élevé au rang de Grand Protecteur des Croyants en la farce de"l’Islamisme modéré", implicitement préconisée par l’auteur, au nom du "compromis" entre Islamistes et séculiers, qui, justement, selon les Tunisiens de la rue, ne fonctionne pas !

Seul, François 1er a ce "Courage", tout comme Obama, à qui on ne comprend pas que Belhassine ne rende pas les mêmes hommages. Normal, dirait 1er, l’Amérique est devenue l’ennemi de l’Islam, depuis Bush.

La France ferait donc bien de s’ingérer dans la traque des tueurs et de leurs commanditaires : "Ceux qui ont instrumentalisé Merah pour noircir la France", puis El Hakim, sont, forcément, les mêmes,... [puisqu’on vous dit, allusivement, que ce sont les Sionistes !]

Ainsi, Saint François protégera t-il "l’Espace commun" euro-méditérranéen... de l’agression de la main étrangère.

Parmi une liste de pays étrangers "à qui profite le crime", dans la théorie du complot, réchauffée sur (un blog de) Mediapart, il semble aller de soi, pour l’auteur, que le "Service-Action" de ces intérêts "croisés", ne peut être que le Mossad, du fait de sa longue expérience présumée dans le domaine.

Bénéfice de l’opération médiapartique ? Pardi ! Les services spéciaux manipulent les réseaux islamistes pour déstabiliser l’empire en constitution des Frères Musulmans d’Ennahda.

Ce journal, relayant des blogs d’expression libre, qui se change en incitation insidieuse à la haine et à la diabolisation systématique, n’aurait-il pas mieux fait se contenter des oreilles de Cahuzac ? Les "services" s’interrogent encore...

[PS : en cas d’échec de cette mission conspirationiste, la Société Médiapart niera avoir eu connaissance de l’existence de cet article...]

Par : Marc Brzustowski/jforum.fr

 

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Tunisie en crise : Liste des membres de l’appareil sécuritaire parallèle

Walid Zarrouk, secrétaire général du Syndicat de l’établissement pénitentiaire, a tenu aujourd’hui une conférence de presse au cours de laquelle il a confirmé l’existence d’un appareil sécuritaire parallèle au sein du ministère de l’Intérieur.

Selon M. Zarrouk, incarcéré à deux reprises au lendemain de la révolution, ce même appareil a travaillé pour Ben Ali, le président déchu en janvier 2011, avant de louer ses services au gouvernement d’Ennahdha.

Le cadre sécuritaire a, par ailleurs, indiqué que le neveu de l’extrémiste religieux Abou Iyadh, leader du groupe salafiste jihadiste Ansar Al Chariâ, est chargé de la formation au sein du ministère de l’Intérieur. Et quant on sait qu’Abou Iyadh, recherché par la police depuis l’attaque de l’ambassade américaine, le 14 septembre 2012, veut la tête du ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, on ne peut être totalement rassuré sur la sécurité en Tunisie.

L’homme qui en sait trop, a donné cette liste des cadres du ministère de l’Intérieur qu’il soupçonne de rouler pour Ennahdha et qui sont une réelle menace pour l’institution sécuritaire. Il affirme cependant que 95% du personnel du ministère de l’Intérieur sont des gens dignes et plaident pour une sécurité républicaine.

Nous reproduisons ci-dessous la liste des probables «collabos» du parti Ennahdha sein de l’institution sécuritaire, telle qu’établie par Walid Zarrouk :

Fathi Beldi

Lotfi Zarli ;

Abdelkarim Laâzizi ;

Amara Ârgoubi ;

Tahar Boubahri, dirigeant d’Ennahdha, conseiller du ministre de l’Intérieur, ex-conseiller du chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, poursuivi dans l’affaire du putsch islamiste avorté du 8 novembre 1987 ;

Oussama Bouthalja, ancien conseiller de Ali Larayedh au ministère de l’Intérieur, puis à la présidence du gouvernement provisoire ;

Lotfi Sghaïer ;

Riadh Laâmari ;

Zouheïer Hajji ;

Mahrez Zouari, directeur général des services spéciaux, proche du député et dirigeant d’Ennahdha Habib Ellouze ;

Colonel Imed Touzri ;

Riadh Beltaïef, directeur de la formation au sein du ministère de l’Intérieur ;

Ezzahi Massoudi ;

Hassen Ezzahi ;

Hamza Ben Aouicha.

 

30 juillet 2013 front-populaire.fr


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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:43

 

 

mercredi 17 juillet 2013, parDesinformation , par Tsunami Politique

Plus de détails sur les nouvelles lignes directrices de l’UE envers Israël.

Tablet magazine produit une analyse des nouvelles lignes directrices de l’UE, , qui ont tant fait parler en provoquant un véritable Tsunami , ce mardi en Israël. Le véritable texte n’a été publié que tôt dans la matinée (mercredi), aussi l’essentiel de la couverture médiatique s’est fondée sur un reportage du Haaretz qui, tout bien considéré, n’apparaît pas aussi précis et fiable qu’il aurait dû l’être.

Alors, en quoi ces axes directeurs sont-ils aussi stupéfiants qu’ils en ont l’air ? Tablet Mag. a pu acquérir le document fficiel contenant ces nouvelles régulations et règles en vigueur, publiées aujourd’hui par l’Union Européenne, et nous nous sommes entretenus avec un diplomate européen ayant une connaissance approfondie de son contenu exact et de son élaboration. Il s’avère qu’il y a beaucoup moins d’aspects contraignants que la majorité de sa couverture dans la presse aurait pu vous le faire croire. Voici pourquoi :

Elles n’obligent pas les Etats-membres de l’UE dans leurs relations bilatérales avec Israël.

Ces nouvelles règles ne s’appliquent qu’aux institutions de l’Union Européenne elle-même. Elles ne restreignent pas ses états-membres dans le cadre de leurs liens bilatéraux avec Israël, qu’ils soient d’ordre économique, culturel ou diplomatique…

Ces lignes directrices n’affectent pas les échanges commerciaux.

En plus de ne pas impacter les relations bilatérales d’Israël avec des pays-membres de l’UE, ces nouvelles directives ne concernent pas les échanges commerciaux, c’est-à-dire les produits originaires des implantations. Ces lois sont un pâle reflet de l’agenda du Mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions, qui cherche à mettre fin à tout commerce et autres types de contacts avec Israël en totalité, et ne se rapprochent même pas du Boycott de la Judée-Samarie, plaidé par certains Sionistes dits « libéraux », tels que Peter Beinart. Mais plus exactement, ces lignes directrices n’interdisent, uniquement, que « le soutien de l’UE, sous la forme de récompenses, prix ou montages financiers », qui soient accordés aux sociétés et organisations ayant des activités dans la « Bande Occidentale » de Judée-Samarie, à Jérusalem-Est ou les Hauteurs du Plateau du Golan (lesindividus vivant dans ces zones, cependant, sont exemptés de ces restrictions) ...

Ces règles ne s’appliquent pas aux institutions gouvernementales israéliennes, indépendamment de la question de leur localisation.

Les nouvelles dispositions exemptent explicitement toutes les autorités nationales israéliennes, telles que les Ministères, les agences gouvernementales, même si elles sont situées dans les territoires disputés. Par exemple : « L’Autorité Israélienne pour les Antiquités, qui est basée àJérusalem-Est, n’est pas concernée par la notice de la Commission”, affirme le diplomate de l’UE contacté.

Cette action ne vise pas, comme certains l’ont suggéré, à réaliser une tentative d’employer les grands moyens pour assister John Kerry [ou, au contraire, lui mettre des bâtons dans les roues] dans ses efforts pour relancer les négociations.

La raison pour laquelle ces directives ont été diffusées maintenant est simple : « Le budget de l’UE est fondé sur un programme de six ans, aussi le prochain budget sera celui qui concernera la période de 2014 à 2020 ». « C’est pourquoi ces commissaires voulaient que la directive de la Commission y figure, dès à présent et soit incluse dans ce budget ». …

Elles ne prennent pas effet avant 2014.

Contrairement aux fausses allégations du reportage de Haaretz, affirmant que ces nouvelles dispositions “entreraient en applications dès vendredi, soit à la fin de cette même semaine », elles sont uniquement publiées cette semaine. Plus exactement, comme on l’a précédemment noté, ces règles font partie du prochain cadre de financement de l’UE, pour 2014-2020, qui prend effet le 1er janvier 2014. Quelles que soient les conséquences que ces axes pourront avoir, ces mesures ne s’abattront pas sur Israël en une nuit, sans crier gare, et il reste du temps, pour qu’Israël explore toutes les options afin d’être en mesure de travailler à l’intérieur (ou autour) de ce programme-cadre, quoi qu’il en soit, d’y faire face.

Néanmoins, la symbolique est, effectivement, déterminante, puisque l’UE définit très clairement chaque centimetre au-delà de la Ligne Verte comme purement [ethniquement, historiquement]Arabe, jusqu’à ce que les négociations présentent les choses sous un jour différent :

L’UE ne reconnaît la souveraineté d’Israël sur aucun des territoires auxquels il est fait référence dans son point 2 et ne les considère pas comme faisant partie intégrante du territoire israélien, sans le moindre égard pour leur statut légal, attribué par les lois régissant l’Etat d’Israël.

L’UE a fait savoir clairement qu’il ne reconnaîtra aucun changement appliqué aux frontières d’avant 1967, autres que celles agrées par les parties prenantes au Processus de Paix au Moyen-Orient (PPMO).

L’un des aspects les plus problématiques de ce document, c’est qu’il prend pour uniques références les lignes d’armistice de 1949 comme représentant des “Frontières”, alors qu’elles ne sont rien de tel, au regard d’aucune loi internationale. La Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU et ceux qui l’ont rédigée, ont fait savoir, clairement et distinctement, qu’Israël doit pouvoirdisposer de “frontières sûres et reconnues”à l’inverse de la situation prévalant avant 1967. Le fait que l’UE fasse explicitement référence à ces lignes provisoires comme pouvant être des« frontières » ne peut pas être interprété comme une simple “omission” ou erreur– c’est, au contraire, une tentative délibérée de préjuger des résultats hypothétiques des négociationset cela constitue un énorme cadeau fait à Mahmoud Abbas. Cela n’a rien de bien nouveau, mais ce n’est pas pour autant que c’est plus juste – cela ne fait que prouver que la formulation incorrecte est, bel et bien délibérée, et cela devrait déranger quiconque voudrait passer un quelconque accord avec l’Union Européenne, aux conceptions de la justice et de l’exactitude devant l’histoire aussi « biscornues ».

L’idée même de qualifier l’anomalie d’une période de 19 ans de division artificelle de Jérusalem et d’occupation illégale par la Jordanie d’une partie essentielle de la ville – où les Lieux Saints étaient Judenrein – comme quelque chose qui incarnerait un « status quo » et une sorte d’idéal à poursuivre, alors que les 45 années postérieures de l’unité de Jérusalem devraient être considérées comme « l’anomalie » est une conception qui franchit le mur du son de l’absurde.

Cela signifie que l’Union Européenne souscrit à ceci :

Israël est, partiellement, fautif, pour ne pas avoir diffusé aux diplomates du monde entier, un message clair, cohérent, fondé sur des bases juridiques solides, sur des problèmes tels que Jérusalem, la Judée-Samarie, voire la situation prévalant sur le Plateau du Golan, ces dernières années. Au-delà des aspects juridiques, pourtant, il y a les réalités que l’illustration ci-dessus est destiné à faire comprendre : le monde prend pour cible les Juifs et uniquement les Juifs. Pour preuve, allons voir l’article consacré à Beit Safafa par Yaacov Lozowick, qui montre des exmemples quotidiens d’Arabes Israéliens qui traversent de l’autre côté de la Ligne Verte et qui, comme par hasard, ne sont jamais considérés comme des « Colons ». Israël fait, jusqu’à présent, un piètre travail d’explication de son point de vue de l’histoire, et des documents de l’UE comme celui-ci – même s’il ne s’agissait que d’une mesure marginale - en sont le résultat misérable. Aussi des problèmes posés par le verbiage autour de soi-disant « Frontières », au lieu de provoquer un incendie inextinguible, devraient être d’urgnce pris par les cornes pour leur opposer une plus juste définition.

elderofziyon.blogspot.fr

Adaptation : Marc Brzustowski/jforum.fr

PS : la réponse à la question du titre est, certainment, à chercher dans l’agenda travailliste, voire les correspondants gauchistes du Ha’aretz, tels que Guideon Levy, promoteur du Boycott



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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 11:59

 

 

Manfred Gerstenfeld interviewe Mark Weitzman

 

“Les mises en cause fréquentes du rituel de la circoncision se sont multipliées tout au long de ces dernières années, en Europe. Le Tribunal local de Cologne, en Allemagne, a propulsé ce sujet à la Une des gros titres, au printemps 2012. Il a statué que la circoncision provoque une blessure corporelle et que, de ce fait, elle n’est pas protégée par la loi.

“L’impact de la décision du Tribunal a rapidement entraîné d’autres répercussions, y compris hors d’Allemagne. Le gouverneur de la province autrichienne du Vorarlberg a mis en garde les médecins, en leur disant que s‘ils pratiquaient des circoncisions, ils ne seraient pas protégés par la loi. En Suisse, deux hôpitaux ont, aussitôt, suspendu toute circoncision sans motif médical. La controverse qui a suivi a amené le Parlement allemand (Bundestag) a voter rapidement un texte de loi, en décembre 2012, protégeant la circoncision rituelle. A la suite de quoi, les Autrichiens et la Suisse ont aussi abrogé leurs propositions d’interdiction ».

Mark Weitzman, Directeur des affaires auprès du gouvernement pour le Centre Simon Wiesenthal, vit à New York. Il est le lauréat du Prix littéraire National de la Meilleure anthologie du Livre juif, pour son ouvrage : Antisemitism, the Generic Hatred : Essays in Memory of Simon Wiesenthal [Antisémitisme, la haine ontologique : essais en Mémoire de Simon Wiesenthal].

“Dans plusieurs pays, comme la Norvège, le Danemark et la Suède, les communautés juives avaient aisément accepté la proposition d’impliquer le personnel médical au cours des procédures de circoncision rituelle. Pourtant, cela n’a pas du tout arrêté le puissant lobby européen qui s’acharne à faire interdire ce rituel.

“Les campagnes contre la circoncision – et l’abattage rituel – sont souvent issues de sentiments profondément hostiles aux Musulmans. En 2011, un parlementaire norvégien m’a confié que la proposition du Parti Centriste – membre du gouvernement- d’interdire la circoncision visait les Musulmans, alors que les pratiques juives se trouvaient prises pour cible au titre des dommages collatéraux.

“Si on examine, en Europe, les expressions populaires qui participent de la promotion de l’interdit de la circoncision rituelle, on trouve souvent que sa force motrice reste l’antisémitisme. La même chose se vérifie, concernant les campagnes contre l’abattage rituel. On s’en aperçoit, de façon plus évidente, encore, dans les formes d’expression « branchées », comme les caricatures politiques, les lettres au rédacteur, dans les journaux, les commentaires ou les postages sur un forum internet. Certaines de ces manifestations pourraient être mises en relation avec la propagande qui a constamment décrit les Israéliens et, par extension, tous les Juifs, comme des bouchers assoiffés de sang, engagés dans des formes de meurtre (rituel), le trafic d’organes et d’autres actes barbares et inhumains, et, par conséquent, capables de cruauté à l’égard de bébés et d’animaux.

“Il existe, effectivement, quelques opposants sincères à la circoncision, qui font campagne sous la bannière des « droits de l’enfant ». Ils veulent éviter ce qu’ils considèrent comme une souffrance inutile aux enfants. Je n’ai, cependant, jamais rencontré de propositions consistant à appliquer les mêmes restrictions à d’autres « interventions » [invasives], telles que les vaccinations, qui peuvent provoquer des réactions négatives, ou contre des procédures purement esthétiques, telles que le piercing à l’oreille ou au nez, ou l’aiguille utilisée pour les tatouages, qui pénètre la peau et peut engendrer des risques significatifs pour la santé.

“Le lobby contre la circoncision est formé par une coalition complexe. Il est composé d’hommes politiques xénophobes à l’encontre des immigrés – dont un certain nombre de démagogues d’extrême-droite – de militants radicaux pour les droits de l’homme, de Laïcs antireligieux et de quelques représentants des professions médicales et scientifiques. Un rapport d’août 2012, de l’Académie américaine de Pédiatrie déclarait : « Les bénéfices de la circoncision l’emportent sur ses risques ». Cette découverte a été rudement démentie, dans un article publié par certains médecins européens de premier plan, comme n’étant que le résultat d’un « biais culturel » de la part des Américains !

“La moitié des signataires de cet article provenaient de Scandinavie. Une bonne partie de l’opposition aux pratiques rituelles religieuses juives et musulmanes se concentre dans cette partie du monde. En mai 2013, Dagbladet, un quotidien national norvégien prédominant, a publié un dessin violemment antisémite qui décrivait des Juifs en train de torturer un enfant, au cours d’une circoncision. Réagissant à cette caricature, on citait Ervin Kohn, chef de la communauté juive d’Oslo, disant, qu’en Norvège : « Il n’est pas rare de comparer la Brit Milah (circoncision) au fait de couper un membre et de la désigner comme une mutilation. C’est une forme de propagande malveillante ».

 

“Les commentaires de certains dirigeants politiques norvégiens ont, également, jeté de l’huile sur le feu. En juin 2012, une porte-parole du Parti Centriste a déclaré que la circoncision rituelle est « périmée, dangereuse et devrait être interdite… c’est une coutume que nous ne pouvons pas tolérer dans une société moderne et civilisée ». Quelques mois plus tard, le troisième plus grand parti finlandais, le parti nationaliste des Vrais Finlandais a, aussi, discuté une proposition d’interdiction au Parlement. Au Danemark, un député du Parti Rouge-Vert, a déclaré : « Nous prônons une interdiction de la circoncision ».

“Pourtant, dans certains pays scandinaves, il apparaît y avoir d’autres problèmes de santé publique inquiétants qui devraient susciter des préoccupations bien plus urgentes. L’un d’entre eux correspond à l’augmentation croissante de l’héroïne utilisée par injection depuis les années 1980, en Norvège. Cela a conduit le Ministre norvégien de la Santé à proposer de dépénaliser la fumée d’héroïne. Cependant, pour certaines personnalités publiques norvégiennes, les efforts en vue de bannir la circoncision continuent encore d’occuper toute leur attention.

“L’impact des campagnes contre la circoncision affecte les Juifs à travers toute l’Europe. L’interdiction de cette pratique ne laisserait que deux options aux Juifs qui veulent observer les principaux commandements religieux. Soit ils peuvent quitter les pays où l’interdiction serait mise en pratique, soit ils peuvent dissimuler leur identité religieuse, un peu comme les Juifs cachés ont dû le faire, à l’époque de l’Inquisition ».

Le Dr. Manfred Gerstenfeld est membre du Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, qu’il a présidé pendant 12 ans. Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.

 

Adaptation : Marc Brzustowski

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 07:25

 

SCOOP : L’odieux chantage des pro-palestiniens sur les pharmaciens.

lundi 1er juillet 2013

 

Après une mise en doute, sur un seul cas mentionné, du contenu du Furosémide, commercialisé par l’Agence de produits pharmaceutiques TEVA, il s’est avéré que les milliers de boîtes ouvertes et re-testées par les laboratoires étaient parfaitement conformes et ne contenaient aucun adjuvent du somnifère.


L’affaire pharmaceutique, à ce stade, s’arrête-là.


C’est sans compter sur la politisation de ce problème de traitement médicamenteux, par l’agence d’intoxication « France-Palestine-Solidarité-Bondy », succursale de BDS, tenue par le bon Jaques Jakubowicz. Celui-ci a jugé opportun de se jeter, avant toute expertise laborantine, sur la rumeur qui commençait de courir, pour dénoncer cette entreprise d’après sa nationalité : israélienne.


N’étant pas à une diffamation près contre cette société de génériques, dont il envie le positionnement sur le marché, en tant que « leader mondial », il mentionne le fait qu’elle a « défrayé la chronique avec les erreurs survenues dans le conditionnement » du produit. A ce jour, rien ne l’atteste.


Puis, enfilant la blouse, à la fois de« l’éthicien », du juriste en « droit international », il tente d’amener son propos fallacieux sur le terrain politique.


D’abord, mentionne t-il, Israël se livrerait à la colonisation « d’un autre pays, la Palestine » et serait « condamné par « la quasi-totalité des pays au monde ».


Jusqu’à preuve du contraire, et malgré la reconnaissance du statut « d’Etat » non membre, mais observateur, dans les instances de l’ONU, la Palestine n’est pas un « pays », mais l’entité en projet, formée par deux territoires distincts que rien n’unit politiquement. D’autre part, ces territoires sont dits « disputés » par les termes de la version officielle en anglais –et seule valide- de la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Israël, à l’issue d’un accord avec l’ensemble des parties belligérantes, en 1967, devrait se retirer « de » et non « des » territoires. Reste alors, à passer accord. Et cela ne doit se faire que par la négociation et en l’absence d’état de belligérance. Il n’y a donc pas d’occupation stricto-sensu, mais conflit à ce jour non-réglé.


« Les Palestiniens sont enfermés dans leur propre territoire, entouré par un mur » : faut-il rappeler à M. Jakubowicz que cette barrière de sécurité ne remonte pas à l’époque du conflit en question (1967), mais à celle de la propagation d‘actes terroristes, relevant de crimes contre l’humanité, perpétrés par les groupes terroristes palestiniens, lors de la Seconde Intifada ?

 

Lire la suite : http://www.jforum.fr/forum/france/article/teva-a-qui-profite-le-crime-a

 


Marc BRZUSTOWSKI © JFORUM.fr

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:52

trigano (Copier)

 

LA MALADIE DE LANGUEUR DE L’OCCIDENT

 

Shmuel Trigano Chronique dans Actualité Juive du 6 juin 2013

 

Ces dernières semaines, un même phénomène s’est produit et reproduit dans des pays et des contextes différents mais partout en rapport avec le « signe musulman » (la symbolique de l’islam, des banlieues, etc). Je fais référence à décapitation de Londres et à celle, avortée, de Paris, aux émeutes parisiennes à l’occasion de la victoire du PSG. Dans ces trois cas, cela a pris quelques jours aux autorités publiques autant qu’aux médias pour décrire – et encore avec peine – l’origine des actes, alors que la chose semblait évidente dès le départ. Par contre, elles ont été promptes à identifier et dénoncer une fausse origine : extrême droite ou « ultras » des clubs de sport, ce qui est tout comme.

 

Ce n’est qu’au bout de quelques jours, quand l’évidence ne pouvait plus être cachée, que, du bout des lèvres, elles reconnurent la réalité, assortie cependant de la ritournelle de la mise en garde contre « l’amalgame » et l’islamophobie. De ce point de vue, une mention spéciale revient à David Cameron, qui, dans sa déclaration officielle, a rendu compte du meurtre en arguant qu’il était « une trahison de l’islam », ce qui certes est une façon de le désigner indirectement comme coupable, mais qui reste très étrange dans la bouche d’un non musulman.

 

On obtient ainsi un modèle de comportement dans lequel s’articulent la censure immédiate de l’origine des faits, l’accusation foudroyante de l’extrême droite, la reconnaissance décalée des faits, puis la mise en garde contre l’islamophobie. Ces deux derniers éléments s’annulent, en réalité, car l’argument de l’islamophobie finit généralement par l’emporter, tant par la plainte des musulmans que par l’argument des journalistes, comme si ils ne pouvaient évoquer le signe musulman sans cette « compensation » symbolique qui l’indexe à la condition, aujourd’hui gratifiante, de victime. Ainsi, suite à la tentative d’attentat de Paris, le CFCM ne trouve qu’à demander de « dissocier la religion musulmane de la violence commise en son nom en évitant l’usage abusif des termes “islamiste“ et “islamisme“. Ce développement  trouve une confirmation dans l’éventuelle réaction à l’événement, soit qu’elle vienne véritablement de l’extrême droite soit parce que les médias lui attribuent de façon abusive la responsabilité de la réaction publique éventuelle. Une deuxième détente du syndrome se produit alors qu’on pourrait définir comme un contrecoup. Tabouisation du signe islamique et agitation abusive de tout autre signe identitaire (juif, catholique, droite) font système  et donnent à penser que cette dernière fonctionne comme un exutoire au refoulement de la réalité. Ce syndrome n’est bien sûr pas sans effets dans la lutte contre l’antisémitisme, enfouie dans la terminologie des « tensions inter-communautaires » ou de l’« antisionisme ». Le « signe juif » se retrouve coincé entre l’alerte à l’islamophobie et l’accusation de l’extrême droite.

 

Il y a ici une énigme dont on n’a pas encore sondé la portée. On y trouve des explications faciles: le poids électoral de l’électorat musulman, le poids économique du Qatar, la pression de l’Organisation de la conférence islamique militant pour l’interdiction du blasphème en Occident, autant de faits qui mettraient les politiques sous influence. Il reste cependant quelque chose de profondément mystérieux dans ce comportement, comme si les acteurs étaient hypnotisés, tétanisés, voués à subir sans mettre de mots sur la réalité. On ne comprend pas en effet que l’autorité publique travestisse spontanément les faits. Si il est bien évident que tous les musulmans ne favorisent pas le comportement des islamistes, c’est un constat que l’immense majorité des actes de terrorisme sur la planète émane de milieux qui trouvent dans l’islam leur justification. Le fait que des convertis occidentaux, n’ayant donc aucune attache ethnique avec le monde arabe et ses passions, passent de la conversion au terrorisme doit lancer une sérieuse alerte aux musulmans.

 

Un immense malaise en découle qui pèse sur la majeure partie des Occidentaux, que le comportement de leurs dirigeants plonge dans des abimes de perplexité, mais aussi sur les musulmans qui veulent se dissocier de cette pente dangereuse de l’islam. Les États vouent à la solitude les rares leaders musulmans qui combattent cet état de faits comme l’imam Chalghoumi qui a eu le courage de verbaliser ce vécu et de mettre en demeure les islamistes. C’était le rôle de l’État et pas seulement au Mali. Sinon l’amalgame va devenir dûr comme un roc.

 

*A partir d’une chronique dans Actualité Juive du 6 juin 2013.

 

Post scriptum : la réaction massive, très bien orchestrée sur le plan médiatico-politique, à la mort du jeune militant d’extrême gauche, souligne, si besoin était, la thèse situant la menace principale à l’extrême droite. Sans nécessairement se prononcer à ce sujet, on ne peut que remarquer l’inégalité de traitement d’une autre menace plus immédiate, celle de l’islamisme, ou des actes qui s’abreuvent au sentiment dit d’«humiliation » du monde arabe - il vaudrait, en fait, mieux dire de ressentiment envers le monde occidental (et peut être pas seulement). Sur le plan de la lutte contre l’antisémitisme, nous avons là encore un élément attestant que ce n’est pas demain la veille que la société française l’affrontera pour ce qu’il est.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 20:17

 

 

 

 

Publiée le 10 juin 2013

Shmuel Trigano a publié deux ouvrages de référence : "La nouvelle idéologie dominante : Le post-modernisme" en octobre 2012 et "Politique du peuple juif : Les Juifs, Israël et le monde" en janvier 2013.


Il développe dans sa conférence sa conception du peuple juif et l'impact de l'idéologie post-moderniste, hégémonique dans les cercles politiques et universitaires occidentaux, sur le destin très exceptionnel des Juifs à notre époque, celle de la souveraineté.


 
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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 10:22

 

 

 

Analyse librement reproductible impérativement accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.co.il/2013/05/les-idiots-dangereux-de-jcall.html

 

Victor PEREZ ©

 

Les ‘’idiots dangereux’’ de JCall

 

Les citoyens juifs européens et les amis d'Israël de JCall « qui aspirent à une paix au Proche-Orient reposant sur un accord entre Israéliens et Palestiniens, selon le principe «deux peuples, deux États » se sont rendus en voyage (1) en Israël et en « Palestine » du 28 avril au 4 mai 2013. Si chacun sait où se situe, sur le globe terrestre, l’état renaissant du peuple juif au passé plusieurs fois millénaire, nul ne peut en revanche citer, par exemple, la capitale du deuxième pays fantasmé et visité par tous ces bons apôtres ni même raconter son histoire en amont de l’année 1967. Et pourtant, ils s’y sont rendus !

 

Mais là n’est pas le plus fort !

 

Lors de ce voyage, trois étapes étaient prévues. Côté israélien, des rencontres avec des « colons », des ‘’bons Juifs’’ de Sdérot et des Arabes israéliens.

 

Côté ‘’palestinien’’, des entretiens avec « le Premier ministre Salam Fayyad, Saman Khoury qui a participé à l’initiative de Genève, des habitants d’un camp de réfugiés aux abords de Bethléem, et un tour de la ville-fantôme de Hébron dont la rue centrale aujourd’hui gardée par l’armée a été évacuée de ses résidents ». On imagine, sans peine, ce qu’à pu leur relater le premier ministre ‘’palestinien’’ sur les « réfugiés » qui sont encore en cette triste situation sous l’administration de l’AP depuis près d’une vingtaine d’années ou sur ces israéliens désireux de vivre, sans crainte, auprès du caveau des patriarches du peuple juif.

 

La troisième étape consistait en des débats avec plusieurs ‘’analystes’’. « Qu’ils soient historiens comme Elie Barnavi, experts en géopolitique comme Shaul Ariéli ou journalistes comme Marius Schattner ou Charles Enderlin », l’essentiel étant qu’ils soient tous de gauche, voire d’extrême gauche et confortant les ‘’touristes’’ dans leurs opinions premières.

 

Fort de ce voyage ‘’instructif’’, la centaine des membres de JCall venus d’Allemagne, de Belgique, de France, de Hollande, d’Italie et de Suisse sont revenus « porteurs d’une double demande  formulée par les démocrates israéliens ». Chacun comprendra qui sont ces derniers.

 

La première demande consiste à pousser les Juifs de diaspora à s’élever contre les « colons ». Une demande qui fera pouffer les réels démocrates, majoritaire en Israël et véritablement pour une solution de deux états pour deux peuples.

 

La seconde demande les fera, en revanche, moins rire. Elle s’adresse à la communauté européenne « pour qu’elle exprime son souci de l’avenir d’Israël et intervienne avant que la solution “deux peuples / deux États” ne soit radiée de facto sur le terrain en mettant très vite tout en œuvre pour empêcher l’extension de la colonisation ».

 

Est-ce à dire que JCall pousse l’U.E. à intervenir en contraignant l’Etat d’Israël à renoncer à sa capitale, Jérusalem, et principalement à la vielle ville parce que le monde musulman n’envisage nulle paix si celle-ci reste entre les mains juives ? Pas même une cogérance ! Il semblerait que oui !

 

Est-ce à dire que JCall pousse l’U.E. à intervenir en exigeant du monde musulman l’abandon du « droit de retour de centaines de milliers de réfugiés » au sein même de l’Etat du peuple juif ? Quelqu’un aurait-il vu ou entendu un membre quelconque de cette association réclamer cette concession en faveur de la solution deux peuples/ deux états ? L’U.E. a-t-elle déjà formulé cette exigence ? Peut-on assurer qu’elle en a dorénavant l’intention ?

 

Bien sûr que non !

 

Une troisième interrogation, mais non la dernière, de la part des réels démocrates israéliens questionne les citoyens, semble t-il, juifs de JCall en ce qui concerne la création d’un nouvel état de « Palestine » judenrein ? Une « Palestine » qui sera bâtie sur les territoires de la Judée et la Samarie, lieux où les Juifs ont toujours été présents, et où les villes et villages des « colons » israéliens devront être détruits ou abandonnés selon les exigences du monde musulman. Une revendication qui n’empêche cependant pas les JCalliens de dormir.

 

Si l’on considérait jusqu’à présent cette association comme une bande ‘’d’idiots utiles’’ à l’éradication de l’Etat d’Israël, on ne peut faire l’économie de les penser aujourd’hui comme étant une bande ‘’d’idiots dangereux’’ envers la pérennité du seul état du peuple juif car travestissant la vérité et cherchant à l’imposer, par des moyens contournés, à ceux qui vivent dans leur chair la réalité proche-orientale.

 

Il est vrai que ces JCalliens vivent tous hors d’Israël et n’ont pas, apparemment, de projet d’émigration en celui-ci. C’est, pour le moins, le seul point positif en leur faveur.

 

Victor PEREZ ©

 

 

Liens :

 

(1) : http://fr.jcall.eu/a-la-une/retour-de-voyage-en-israel-et-en-palestine

 

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 09:49

 

L’ÉTOILE JAUNE DE L’UNION EUROPÉENNE

 

Shmuel Trigano Actualité Juive du 10 mai 2013

 

Treize ministres des affaires étrangères, dont Laurent Fabius, viennent de demander à Catherine Ashton, commissaire aux Affaires étrangères de l’U.E., de procéder au plus vite à l’étiquetage, dans les pays de l’Union, des productions agricoles et industrielles des « colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem- Est ». Cette demande pressante relaie en fait la pétition publiée dans tous les pays européens d’un groupe d’anciens fonctionnaires et ministres des affaires étrangères européens, qui s’auto-intitule, sans craindre le ridicule, « groupe d’éminentes personnalités », et qui a pour objectif de placer la Palestine au sommet de l’agenda politique de l’UE. N’hésitant pas à prendre des postures grandiloquentes, elle intime l’urgence de condamner « l'expansion des colonies, y compris à Jérusalem-Est, et l'emprise israélienne sur les Territoires occupés, en violation du droit international ». C’est la deuxième fois (2009) que ces « éminentes personnalités » appellent à prendre, toutes affaires cessantes, des sanctions contre Israël.

 

Il faut faire un sort, tout d’abord, à l’invocation pathétique du « droit international » que les ennemis d’Israël agitent de partout pour prétendre que « les colonies israéliennes au-delà des frontières de 1967 sont illégales». Le Rapport Lévy, du nom d’un juge de la Cour Suprême israélienne, a démontré que c’est là une interprétation contestable du droit international. Il n’y a pas de « frontières de 1967 », du fait des Arabes qui n’ont jamais voulu signer de cessez-le-feu et il n’a jamais existé de territoire « palestinien » ressortissant d’un Etat. Il n’y a pas là d’« occupation » comme l’est celle de Chypre par la Turquie, par exemple, sur laquelle ces illustres personnalités sont restées toujours silencieuses.

 

Mais ce qui frappe surtout dans cette affaire, c’est l’acharnement à nul autre pareil à promouvoir la cause palestinienne, comme si l’Union européenne n’avait pas suffisamment de très graves problèmes. Cet acharnement a quelque chose de métaphysique. Il s’agit bien plus que d’un intérêt politique. On y retrouve intacte l’inimitié de l’empire chrétien d’Occident des temps médiévaux envers l’Israël éternel. La rage mise à déposséder Israël de sa capitale éternelle en est le stigmate le plus fort.

 

La Palestine est devenue le « nouvel Israël » par procuration d’une Europe chrétienne qui n’a plus la force d’assumer son identité. C’est d’une forme de théologie de la substitution qu’il s’agit, dans laquelle « l’Israël selon la chair » se voit assigné à une condition diminuée et fragile, que le « devoir de mémoire » est censé travestir en moralité.  Il y a une nouveauté cependant car la théologie politique de l’UE distingue entre de « bons » Juifs et de mauvais Juifs, dénommés « les colons ». Si les premiers sont célébrés et soutenus (l’appel de Jcall fut lancé depuis la tribune du Conseil de l’Europe qui finance, par ailleurs, les pacifistes israéliens), les seconds sont, eux, voués à l’exécration, voire tuables  (rappelons-nous l’expression journalistique de « bébé colon » justifiant l’assassinat d’un enfant) et les « bons Juifs » sont convoqués pour le justifier « moralement ».

 

Est-ce autre chose qu’une discrimination que d’apposer sur les produits des « Territoires »  une étiquette comme pour signifier aux consommateurs : « attention il y a ici une race bannie et paria, écartez-vous ! » ? « Garantir une application correcte et cohérente de la protection des consommateurs de l’UE et de la législation » comme ose l’écrire Fabius ? Les tomates et les roses contamineraient-elles ? C’est là une « traçabilité » politique à des fins de boycott, une forme d’étoile jaune. Le ban porte aujourd’hui sur des produits, demain sur des citoyens israéliens.

 

En 1938, on commença par les magasins juifs avant de s’attaquer aux personnes. La discrimination porte, de plus, bien plus loin qu’Israël. On voit très bien, en effet, comment en Europe, en France, les faiseurs d’opinion discriminent déjà objectivement les Juifs en distinguant en leur sein les « Républicains », les Juifs « éclairés », adeptes du « vivre ensemble », et les « communautaristes » et « intégristes », les « sionistes » en un mot, un terme d’opprobre, voire d’insulte. Les premiers sont célébrés et occupent toutes les scènes, les autres sont exclus en silence, enfermés dans une sorte de ghetto mental et symbolique, qu’on appelle « repli communautaire », ce qui revient à une double peine. Nous retrouvons ici la caractéristique principale du nouvel antisémitisme : Israël est formellement ciblé mais ce sont les Juifs qui sont objectivement touchés et d’abord en Europe.

 

 

* A partir d’une tribune dans Actualité Juive du 10 mai 2013.

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 17:25

 

 

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Réfugiés palestiniens du Camp de Yarmouk (Syrie). 

 

 

En Syrie, les Palestiniens se font tuer, blesser, déporter.
Les Arabes, les Organisations des Droits de l’Homme, les Médias bayent aux corneilles.

par Khaled Abu Toameh
10 mai 2013 at 5:00 am

Ce ne sont pas seulement les gouvernements Arabes et palestiniens qui ferment les yeux, face aux déplacements de masse des Palestiniens. Les Organisations des Droits de l’Homme et les médias grands publics en Occident ignorent, aussi, la situation particulièrement critique des Palestiniens. Ce n’est, après tout, qu’un problème auquel manque un angle d’attaque anti-israélien.

Plus de 55.000 Palestiniens ont été constraints de fuir la Syrie vers le Liban et la Jordanie, au cours des deux dernières années, selon des statistiques diffusées par l’Agence de Travail et d’Aide des Nations-Unies [UNRWA].

Selon les sources palestiniennes, plus de 2000 Palestiniens ont été tués en Syrie, la plupart au cours des derniers mois, autant par les rebelles que par l’armée syrienne.

La plupart des Palestiniens qui ont fui la Syrie ont trouvé refuge au Liban voisin, où plus de 500. 000 Palestiniens vivent dans plusieurs camps de différentes régions du pays.

Il est important de noter que les Palestiniens au Liban font l’objet de lois d’apartheid [discriminatoires] qui leur interdisent l’accès aux aides à l’emploi, à la santé et aux droits sociaux, ainsi que toute liberté de mouvement.

L’UNRWA estime, à présent, qu’approximativement 235 000 Palestiniens ont été déplacés à l’intérieur même de la Syrie, depuis le début du conflit, il y a deux ans.

Il y a tout juste deux ans, quelques 6.000 Palestiniens ont été expulses de leurs maisons, à Ein al-Tal, un camp de réfugiés près d’Alep, au nord de la Syrie.

Cela n’était pas le seul ni le dernier camp dirigé par l’UNRWA en Syrie, à être la cible, aussi bien de l’opposition que des forces fidèles au Président Bachar al Assad.

“Ein al-Tal n’est que le dernier lieu de manifestation d’un cycle de violence catastrophique, où la conduite de toutes les parties a transformé les camps de réfugiés en théâtres de conflits, où il est fait usage d’armes lourdes, ayant pour conséquence de graves souffrances infligées aux civils palestiniens »., a affirmé l’UNRWA dans une déclaration. « Les réfugiés palestiniens en Syrie se font tuer, blesser et déporter en plus grand nombre que jamais auparavant ».

Et qu’ont fait les deux gouvernements palestiniens – le Hamas, dans la Bande de Gaza et l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie- pour aider ces Palestiniens déplacés ? Presque rien, selon les familles déportées.

Qu’ont fait les pays arabes pour aider les Palestiniens fuyant la Syrie? Presque rien.

Pas plus ces différents gouvernements palestiniens que ceux des pays arabes n’ont même soulevé la question d’une session d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU, afin de discuter de la nouvelle tragédie palestinienne.

Le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas est trop occupé à faire le toyr du monde et à se battre contre son Premier Ministre, Salam Fayyad.

Le gouvernement du Hamas est trop occupé à inciter les Palestiniens et à se préparer pour la nouvelle vague d’attentats terroristes contre Israël.

Tout comme les pays arabes, qu’en auraient-ils à faire des Palestiniens, quand des centaines de Syriens sont tués chaque jour et que personne, dans le monde arabe, ne semble en avoir cure ?

Ce n’est un secret pour personne que la plupart des gouvernements arabes méprisent les Palestiniens et continuent de les traiter comme des résidents de troisième catégorie et une menace potentielle pour la sécurité nationale des Arabes.

Les ministres des affaires étrangères de la Ligue Arabe, qui ont, récemment, rencontré le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à Washington ne se sont même pas tracassés de soulever le problème des centaines de milliers de Palestiniens qu’on a forcé à quitter leur maison, en Syrie.

Pour tous ces ministres, autant que pour l’Autorité Palestinienne et le Hamas, un aménagement dans une implantation israélienne de la Bande Occidentale de Judée-Samarie/Cisjordanie est infiniment plus urgent que la vie de milliers de Palestiniens et de Syriens.

Mais, ce ne sont pas seulement les gouvernements Arabes et palestiniens qui ferment les yeux, face aux déplacements de masse des Palestiniens. Les Organisations des Droits de l’Homme et les médias grands publics en Occident ignorent, aussi, la situation particulièrement critique des Palestiniens. Ce n’est, après tout, qu’un problème auquel manque un angle d’attaque anti-israélien.


 

Syrie: 100.000 Palestiniens quittent le camp de Yarmouk (19/12/2012)

http://www.gatestoneinstitute.org/3706/palestinians-syria-killed-injured-displaced

Adaptation : Marc Brzustowski. 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 16:39

 

 

 

 

 

Les principales institutions juives font l'éloge des antisionistes

par Daniel Pipes
8 avril 2013

http://fr.danielpipes.org/blog/2013/04/institutions-juives-antisionistes

Version originale anglaise: Mainstream Jewish Institutions Celebrate Anti-Zionists
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

Les grandes institutions juives montrent une propension marquée à promouvoir et célébrer les ennemis d'Israël même s'ils sont antisémites. Voici quelques exemples, pris en remontant le temps:

  • L'école de droit Cardozo Law School de l'Université Yeshiva: prévoit de donner son Prix pour la Paix à Jimmy Carter, l'auteur de la Palestine: la paix, pas l'apartheid, le 10 avril.
  • Affiche de film pour "Rachel".

    Le centre 92nd Street-Y: avait prévu (mais ensuite reporté) un exposé de Roger Waters de Pink Floyd, principal représentant du boycott artistique d'Israël et pourvoyeur de faux antisémites
  • La fédération juive Jewish Federation of greater philadelphia a accueilli un discours d'ouverture par Sari Nusseibeh qui rejette l'existence d'Israël comme Etat juif
  • Le festival du film juif de San Francisco: a montré Rachel, un film saluant l'activiste anti-israélienne Rachel Corrie, et la mère de Corrie avait pris la parole lors de la projection.
  • L'université Brandeis University: a décerné un doctorat honoris causa à Tony Kushner, qui dit «Cela aurait été mieux si Israël n'avait jamais existé» et accuse Israël de "nettoyage ethnique" des Palestiniens.
  • La coalition juive républicaine: a invité Christopher Hitchens à faire un discours, en dépit du fait que ce dernier ait qualifié Ariel Sharon de "odieux" et le sionisme de «faux messie pour les juifs."
  • Cardozo Law School: a donné son prix pour un soutien international de la Paix à Desmond Tutu qui a dit qu '«Israël est comme Hitler et l'apartheid.»

Ces exemples sont loin d'épuiser la liste: le mois dernier, par exemple, l'université Barrack Hebrew Academy à Philadelphie a accueilli El Sayed Nosair Abdulaziz, le fils d'El Sayed Nosair qui a tué Meir Kahane en 1990.

 

Roger Waters, 2ème à partir de la droite. (C'est Noam Chomsky le premier sur la gauche.)

Qu'en est-il des organisations juives qui acclament leurs adversaires? C'est la conviction que traiter les adversaires avec générosité inspirera la réciprocité, même si cela ne fonctionne presque jamais.

Voici un exemple plus important de cette même impulsion, en ce qui concerne le gouvernement israélien en 2000, comme l'a expliqué David Wurmser dans un article publié il y a quelques jours, «La géopolitique des réserves de gaz offshore d'Israël»:

Pour aider à développer l'économie palestinienne – que les dirigeants israéliens et américains ont considérée comme étant politiquement un élément clé pour apaiser la population palestinienne et renforcer la paix - et enterrer tous les désaccords potentiels futurs concernant cette source d'énergie, Israël a découpé de l'intérieur la délimitation proposée par la zone économique exclusive (ZEE) [opérant un retrait par rapport à la norme (NDLT)] entre lui-même et Gaza, [un retrait] plutôt que de laisser courir la ligne de démarcation en ligne droite à partir de la côte comme cela se fait dans toutes les autres démarcations des zones économiques d'exclusion (ZEE) à travers le monde. Israël a accepté de permettre à la ligne d'être en retrait à son détriment afin que la totalité de la zone de mer de Gaza soit incluse dans la zone de l'Autorité palestinienne. Le gaz, qui devait être utilisé à la fois à l'intérieur de la bande de Gaza pour la production d'électricité et exporté en Israël, devait aider l'Autorité palestinienne à se financer elle-même, à avoir les ressources pour renforcer sa stature parmi les Palestiniens, et en stimulant le développement, encourager la stabilité politique et la modération.

Commentaire: on regarde la situation et on attend en vain pour que soit reconnu que le fait d'être gentil avec les ennemis ne résout pas les problèmes.

Mise à jour du 10 avril 2013: Cette histoire est plus riche et plus personnelle que ce que je connaissais lorsque j'ai écrit il y a deux jours. On notera la référence à Sari Nusseibeh ci-dessus et puis on lira cet extrait de «Le plaidoyer pour Israël déchaîne la passion» dans le Philadelphia Jewish Exponent par Bryan Schwartzman, discutant de la Jewish Federation of Greater Philadelphia:

Les vieux différends gauche-droite sont apparus lors d'un récent débat sur l'opportunité si la Fédération devrait co-parrainer une conférence le 23 avril, soutenue par Aish Philadelphia, avec Frank Gaffney et Daniel Pipes, deux penseurs sur la droite de l'échiquier politique. En fin de compte, la Fédération a décidé de ne pas parrainer l'événement parce qu'il n'était pas équilibré, ne faisant pas intervenir plusieurs sources. Mais l'organisation soutient un atelier qui a lieu plus tôt dans la journée où les étudiants s'adresseront aux lycéens à propos du débat d'Israël sur le campus.

Lee Bender, un membre du comité de défense d'Israël qui est co-président de la section «greater Philadelphia» de l'Organisation sioniste d'Amérique, était parmi ceux qui ont fait valoir que la Fédération [juive]avait commandité l'événement Gaffney-Pipes. "Non chaque programme doit être équilibré en soi", a déclaré Bender, argumentant que cet équilibre pourrait venir au cours, disons, d'un an. "Trop pro-Israël? Quel est le problème avec ça? Sommes-nous censés trouver quelqu'un qui soit contre la sécurité américaine?"

Commentaire: Donc, Nusseibeh n'a pas besoin d'équilibrage et moi si? Il est digne du parrainage de la Fédération juive et je ne le suis pas?

Thèmes connexes:  Débat israélo-arabe aux États-Unis, Juifs Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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